Thème 3 - LA FRANCE ET L’EUROPE EN 1815

Page 88 à 99 du manuel Belin.

CONNAISSANCES
L’Europe, en 1815, donne l’illusion d’un retour à l’ordre ancien. Mais les guerres révolutionnaires ont répandu les idées de la Révolution française et engendrent en réaction le sentiment national.

DÉMARCHES
L’analyse d’une carte de l’Europe en 1815 sert de support à l’étude. Les témoignages sur l’affirmation du sentiment national sont mis en évidence notamment au travers d’oeuvres artistiques au choix.

CAPACITÉS
Connaître et utiliser le repère suivant
− Congrès de Vienne : 1815
Décrire les grandes transformations sociales, politiques et territoriales issues de la période révolutionnaire en Europe

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I La France bouleverse l'Europe

S'appuyer sur le dossier page 92 et 93, comparatif de l'Europe en 1811 et 1815.

Carte 1 page 92

Application:

- Abolition de l'esclavage, des privilèges. Cependant les Européens sont dans l'ensemble déçus de l'attitude française (voir texte 3 page 95 de Mme de Stael et texte Goethe)

- Bouleversement des frontières, création de certains états (comme la Pologne) mais l'Europe paraît soumise à la France. Humiliée et pillée.

Le sac de l'Italie par la France

II Etude d'une Oeuvre d'art "Tres de Mayo" de Goya.

Histoire de l'art

voir dossier page 90-91

Deux artistes, deux siècles différents mais la même dénonciation du massacre des civils (inoffensifs, vulnérables) par des militaires déshumanisés.

Télécharger fiche sur "tres de Mayo"

Goya, "Tres de Mayo", 1814

Pablo Picasso, "Massacre en Corée", 1951

un groupe désorganisé de captifs tenus pratiquement à bout portant par les fusils d'un peloton d'exécution posant de façon rigide. Bourreaux et victimes se font face et, selon Kenneth Clark, "dans un éclair de génie Goya a fait se contraster l'attitude féroce des soldats et les lignes d'acier de leurs fusils avec la masse s'écroulant de leur cibles". Une lanterne carrée située entre les deux groupes projette une lumière dramatique sur la scène. La zone la mieux éclairée est celle des victimes sur la gauche. Immédiatement à la droite de ce groupe et au centre de la toile se trouve les figures d'autres condamnés se tenant en ligne dans l'attente d'une exécution future. La figure centrale de la toile est l'homme à genoux entre les corps de ceux déjà exécutes, les bras ouverts est brillamment éclairé. Ses habits jaunes et blancs répètent les couleurs de la lanterne.

Sur la droite se tient le peloton d'exécution, pris dans les ombres et dépeint comme une unique unité monolithique. Pratiquement vus de dos leurs visages ne peuvent être vus, leurs baïonnettes et leurs shakos (les couvre-chefs militaires qu'ils portent) forment une colonne implacable et immuable. Sans que cela ne distraie de l'intensité de la scène au premier plan, l'on peut apercevoir dans l'obscurité, à l'arrière plan, un village et un clocher qui se découpent au loin.

Des événements identiques se déroulent en Autriche, en Italie, en Allemagne car l’occupation française développe, un sentiment national.

III Quelles traces de l'influence française après 1815 ?

	L'Europe du Congrès de Vienne (1815)

Que semble rester de cette influence en 1815 ?

L'Europe paraît très morcelée. Elle ne répond pas aux désirs des peuples d'avoir un état.

A RETENIR

Malgré la défaite de 1815, l'influence française à laissé des traces par l'introduction du code civil et par la diffusion des idées de liberté, d'égalité et de souveraineté nationale.

Transformations de la société : l'esclavage est abolit. Les privilèges sont de plus en plus mal perçus.

Transformations du pouvoir politique : Restauration mais le retour en arrière est impossible

Transformations territoriales : Dislocation des peuples en de multiples état qui attisent le mécontentement populaire et affirment le sentiment national.

Une image de la France dégradée en Europe.

A RETENIR

Le retour à l'ordre Ancien voulu par l'Angleterre, la Prusse, l'Autriche est impossible même s'ils ont battu Napoléon. Cela favorise les mouvements de révolte populaire, voire de Révolution.

Les peuples sont frustrés de libertés avec l'Europe de 1815. Ils souhaitent aussi avoir un état pour chaque peuple. (voir texte 1 page 97 du Prine de Metternich)

Texte d'Hugo du document 6 page 95